On avait tout entendu ou presque sur Helsiki, “pas intéressant”, “moche”, et d’autres descriptions pas très allantes sur la ville. Alors on n’attendait rien et on a été étonné.

L’architecture d’abord n’est pas prétentieuse, les immeubles font 5-6 étages, il y a beaucoup de parcs, la nature est partout présente, d’autant plus avec la mer Baltique qu’on retrouve un peu partout. On voit l’empreinte de la présence Russe, mais aussi l’émancipation du pays avec sa déclinaison de l’art Nouveau. C’est le cas par exemple de la gare.

C’est l’été, il y a des chapiteaux et des scènes un peu partout où jouent des groupes de musique. Bref une ville qui paraît dynamique, ouverte sur toutes les cultures, on y parle Finnois et Suédois, on retrouve des influences culturelles allemandes, même françaises et italiennes pour la nouriture dans les marchés (avec des crèpes pomme-rhubarbe comme petit-déjeuner en arrivant).

On est aussi allé au musée des beaux arts, l’Ateneum, qui rassemble des collections d’art Finnois du XVIIIe siècle jusqu’à présent. Il y avait une belle exposition sur les femmes artistes qui voyageaient entre le XIX et début du XXe siècle : Crossing borders. Double défi, déjà pour pouvoir peindre, scuplter vu que les femmes n’étaient pas admises aux beaux arts, et voyager seules (ou en fait accompagnées par une personne compagne de voyage). Des oeuvres d’art faites par plus d’une cinquantaine d’artistes femmes, de Finlande, Allemagne, Suède… Magnifique.

Winter Landscape, After Sunset, 1880 de Fanny Churberg (Fin)

La bibliothèque de la ville est incroyable, l’architecture est impressionnante avec cette surface qui se tord en facade. L’intérieur est aussi très accueillant : machines à coudre, imprimantes 3D, studios d’enregistrement, et même instruments de musiques à disposition, salles de visio, pour jouer à des jeux vidéos, ordinateurs en libre accès, avec des licenses de logiciels de création (illustrator…).