C’est un peu Grenoble en Norvège : 270k hab. entourée de montagnes. On est arrivé du nord-est par une vallée encaissée qui ressemblerait presque à la vallée de la Romanche en plus vert. Sauf que c’est un port. On a d’aileurs pu discuter avec un marin du Tara, une expédition pour mieux comprendre l’océan, prendre des mesures, travailler avec des scientifiques.

le tara

Il y a aussi le Rachais : Fløyen un resto/bar desservi par un funiculaire et qu’on peut aussi rejoindre par des chemins remplis de coureurs le matin.

A Fløyen

Certes les montgnes montent moins haut mais il y a le port. Avoir les ballades en montagne avec la mer à proximité c’est assez ouf. Pour la petite histoire c’est un des ports principaux de la ligue Hanséatique. Accord commercial entre plusieurs dizaines de villes de la baltique, dont le Hansetag (l’Assemblée générale) se situait à Lübeck au nord de l’Allemagne. Cet accord a debuté en 1240 et a duré selon les uns (wikipedia/le monde) jusqu’à la fin de la guerre de 30 ans (les traités de Westphalie en 1648) ou à la moitié du 18e siècle (au musée de Bergen sur la Hanse). C’est à dire que la ligue a tenu pendant 300 à 500 ans. C’est ce qui a valu à Bergen d’être au patrimoine mondial de l’UNESCO car des comptoirs y sont encore conservés.

entre Ulriken et Floyen

On a passé une journée pour faire une des principale rando de Bergen : monter à Ulriken en cabine (643m de deniv) et rejoindre Fløyen par les chemins de montagne (~15km) avec un sentier très accidenté par les nombreuses pierres qui servent aussi à ne pas s’enfoncer dans les sols herbeux détrempés par l’eau.

Trempés

Car oui il pleut beaucoup à Bergen : ils comptent 30-50 jours de pluie. À savoir une journée où on se lève avec la pluie, on passe la journée avec la pluie et on se couche avec la pluie. Mais cela alimente une nature magnifique avec des mousses vertes d’une couleur incroyable et mille sortes d’herbes folles.