Retour au train à la gare toute proche pour prendre un ICE direct pour Copenhague en 4h45. Le train est plein c’est une ligne très fréquentée des pass Inter-Rail on est très nombreux au contrôle à les présenter.

gare de Hambourg

On traverse beaucoup de champs dans un paysage vallonné, des “petites” parcelles cultivées bordées de haies. Il y a des arbres partout et en pensant aux thématiques agricoles, on se dit que cela ressemble sans doute à ce qu’il faudrait faire en France pour aller vers une agriculture plus durable.

Une autre impression qui vient c’est celle d’espace. En prenant un paris-coenhague, déjà on part d’une ville et on arrive dans une autre ville et puis dans un pays ou quasiment 1/4 des habitants habitent la capitale, en survolant on pourrait répondre à la question “mais autour de Copenhague il y a quoi ? Rien : des champs”. Ce qui serait extrêmement dénigrant pour tous les gens qui habitent les alentours de ces champs, et réducteur pour le territoire qu’on a pu admirer pendant 4h45. Voire même pendant 14h si on additionne tous les trajets jusqu’ici.

Et si ce mode de voyage permettait de sortir de cette forme d’archipellisation qui peuple l’imaginaire du voyageur aéroporté ?

Tout en ayant à l’esprit notre biais de confirmation, c’est frappant de réaliser à quel point l’expérience du voyage prend une forme différente, qui doit elle même être altérée par rapport à la territorialité que d’autres qu’on a croisé en vélo doivent percevoir.

Hambourg-flensburg : 139km Flensburg-Copenhague : 222km

Allemagne : 300g Danemark : 71g

0,11 * (139 * 300+222 * 71)=6,3kg