Littéralement

“bar dans une ruine”

comme l’indique cet article sur les plaisirs de Budapest. Ce sont des bars dont l’entrée est libre qui se sont installés dans des immeubles devant être démolis. J’imagine que du coup le tarif du mètre carré doit être au plus bas car ils sont très spacieux comparés aux bars de nos grandes villes qui utilisent le moindre bout de surface. Un autre aspect plutôt sympa, c’est qu’ils utilisent tout, des portes cochères, aux cours d’immeubles :

en passant par les cuisines :

les toits :

les salons, les escaliers, les toilettes, les salles de bain, etc. Le tout avec de la musique oscillant entre est et occident, electro et rock, voire folklore local. Ajoutez quelques Dreher (bière blonde hongroise), palinka ou autre psychotropes, et vous obtenez un cocktail bien décalé, qui donne plus envie de profiter de la nuit que par chez nous. En allant de romkocsma en romkocsma, on retrouve des ambiances de type festival, un peu comme Berlin ou Barcelonne, en croisant des gens qui veulent s’amuser tout simplement. C’est aussi peut-être ce qui fait le succès des festivals en france, qui nous sortent de nos nuits poisseuses et prétentieuses.

Nous sommes allés au Mumus bonne musique, Insztant avec une cour intérieure avec des poissons une électro un peu dance floor, Korvin Tetö sur les toits, excellent, avec une soirée payante à l’intérieur, bien pour 800 forints (à peu près 3 euros).