Une rhino-pharyngite, des étoiles plein la tête, cause ou conséquence j’en sais rien. Nous n’avons pas vu tous les concerts que nous avions prévu notamment ailleurs qu’au parc expo. Mais nous avons quand même pour plusieurs mois d’écoute de toutes nos découvertes rennaises. Des rencontres aussi de gens qui kiffent, le partage d’instants divers.

Pour les trans, c’est un record puisque les 60000 festivaliers ont été atteint. A titre de comparaison c’était 50000, 52000 et 42000 respectivement pour les 3 dernières années (source Ouest France). Uniquement 2 interventions de police pour légers faits contre les équipes de sécurité. C’est assez exemplaire. A part l’entrée blindée pour Vitalic, et la green room bondée pour les bons DJ’s, ça circulait bien, la déco un peu moins bien que les autres années, le son toujours bon (sauf peut-être à l’étage).

IMGP8935.jpg

Côté programmation nous nous étions dit à vue de nez qu’il y avait beaucoup de français, le monde le confirme en nous indiquant que près de 50% des artistes étaient français. Jean-Louis Brossard précise que ce n’est pas pour des raisons budgétaires. Cela veut dire qu’on a des artistes français qui tiennent la dragée haute par rapport à la musique internationale. On l’a entendu avec des groupes comme Burning House, Sarah W_Papsun, Madeon (qui doit tourner avec Lady Gaga), Vitalic, Alphabet, Blackstrobe et bien d’autres. Pour nombre d’entre eux, ils chantent en anglais (probablement pour la musicalité de la langue et pour l’export) sans complexe. Et si, après avoir été un peu exotique et pour mélomanes étrangers pointus, la “french touch” s’exportait vraiment ?

Bref, une magnifique édition. On a déjà hâte d’y retourner l’année prochaine…