En Avril ne te découvre pas d’un fil…

Ce matin, le métro était couvert de neige sur son toit, qui fondait au fur et à mesure de sa circulation dans les sous-terrains chauds. Cela ruisselait sur les vitres, et coulait même sur les voyageurs énervés (mais ils le sont toujours) de se faire rincer par de l’eau froide et sale de bon matin.

Cette eau venant de nulle part et dansant sur les fenêtres donnait une impression un peu irréelle, comme s’il pleuvait sous terre. Une sorte d’intrusion de la nature dans un lieu où à part les parisiens grincheux et les souris courant sur les voies on ne voit pas grand chose de naturel…